Publié le 16/09/2013 à 09:23 par nonalelectiondelahonte
Tags : femmes
Malheur aux nations qui manquent d'hommes et de femmes pour défendre leur honneur bafoué et leur conscience violée !
Publié le 16/12/2012 à 14:55 par nonalelectiondelahonte
TOUCHEZ PAS A NOTRE CONSTITUTION !
TOUCHEZ PAS A NOTRE CONSTITUTION !
TOUCHEZ PAS A NOTRE CONSTITUTION !
Publié le 21/10/2012 à 17:33 par nonalelectiondelahonte
"Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent ; ce sont
Ceux dont un dessein ferme emplit l'âme et le front."
Victor Hugo dans "Les Châtiments".
Chers collègues,
Comme je vous ai promis de vous tenir informés de l'évolution de ma situation administrative, je voudrais porter à votre connaissance que le recours que j'ai introduit, en date du 18 Juillet 2012, au sujet de la "décision" de la commission paritaire de discipline, présidée par M.L., Directeur Général des Ressources, de me révoquer pour avoir exercé ma liberté d'opinion et fait paraitre une analyse personnelle sur les élections législatives du 10 mai 2012, dans le quotidien national "Le Soir d'Algérie" du 16 Mai 2012, et qui a poussé la vilénie jusqu'à ordonner la suspension de mon salaire sans daigner attendre la suite que la Commission de Recours allait réserver à mon recours, a été jugé recevable et a abouti à l'annulation de cette décision infâme par la Commission de recours, qui était présidée par M.S-B, l'Inspecteur Général.
Comme je l'ai dit aux collègues membres de la commission de recours, même si elle constitue un désaveu cinglant pour l'Administration, leur décision reste en deçà de ce que j'avais légitimement demandé dans mon recours, et ne cesserai de revendiquer, c'est à dire :
-l'annulation de la décision inique de la commission de discipline du 14 Juin 2012 ; elle a été prononcée par la Commission de Recours ;
-la présentation d'excuses de l'Administration du MAE, pour le préjudice moral et matériel subi à cause des agissements inconséquents de ses représentants, désavoués à deux reprises par les instances de recours.
- et de justes réparations , pour le préjudice moral et matériel que j'ai injustement subi à cause de l'amalgame, des manipulations et des qualifications abusives dont les éléments constitutifs de mon dossier administratifs avaient fait l'objet depuis 2000 et que j'ai énumérés dans l'aide-mémoire que j'ai adressé à la Commission de recours.
D'autant plus qu'il avait fallu bien du talent et beaucoup d'imagination à nos collègues membres de la Commission de Recours pour établir un lien ténu pour ne pas dire factice avec une disposition du Statut Général de la Fonction Publique, afin de justifier "la sanction de deuxième degré", retrait de deux jours de mon salaire, qu'ils m'avaient notifiée pour "manquement professionnel", c'est à dire pour avoir osé réagir au déni de droit dont j'étais victime.
J'aurais volontiers fait don de ces deux jours à notre cher Ministère, s'il n'y avait pas eu le précédent de la "sanction symbolique" de retrait d'une journée de mon salaire après la décision de l'Administration de me traduire en conseil de discipline, le 2 Avril 2012, pour avoir publié un article intitulé "Diplomatie algérienne : l'urgent état des lieux" dans le quotidien national "Le Soir d'Algérie".
En effet, après avoir essuyé le rejet de la qualification de "non respect de l'obligation de réserve," qu'elle avait hâtivement avancée pour justifier ma traduction en conseil de discipline le 2 Avril 2012, à la suite de la publication dans le quotidien national "Le Soir d'Algérie' d'une opinion intitulée :"Diplomatie algérienne : l'urgent état des lieux" et l'annulation subséquente de cette session du conseil de discipline, l'Administration a insisté auprès des collègues représentant les fonctionnaires pour obtenir une sanction symbolique, qui consistait en un retrait d'une journée de mon salaire.
Sur insistance de mes collègues représentant les fonctionnaires, j'ai fini par accepter cette sanction symbolique car j'avais compris que les représentants de l'Administration, qui venaient d'être désavoués, ne pouvaient pas retourner les mains vides vers leurs mandants.
En guise de reconnaissance, le geste accompli de ma part a été par la suite retourné contre moi par des représentants de l’Administration désemparés et ingrats , qui ont osé amplifier cette sanction symbolique et parler de récidive lors de la session du 14 Juin de la commission de discipline. "Chassez le naturel, il revient au galop".
En tout état de cause, mon avocat et moi allons étudier sereinement, et dans tous ses aspects, la décision de la Commission de Recours.
J'aurai voulu que la Commission de Recours aille jusqu'au bout de sa volonté de réhabilitation et ne se contentât pas d'une mesure incomplète face à une administration qui a fait montre de grosses carences et d'une défaillance flagrante.
En effet, l' acharnement aveugle des représentants de l'Administration et de leurs larbins
contre un collègue et la hargne et la discrimination qu'il charrie montrent qu'ils n'avaient laissé aucune place au doute pour qu'aujourd'hui on puisse les faire bénéficier de circonstances atténuantes concernant leur mauvaise foi.
A mon avis, ils n'ont pas été sanctionnés comme il se devait pour pouvoir prétendre que l'image de notre ministère s'en est sortie indemne et que le préjudice moral et matériel que ce fonctionnaire a subi, ait été justement réparé.
Un avocat stagiaire pourrait aisément obtenir une condamnation lourde de notre Ministère tant ces représentants ont commis des fautes graves, multiples et répétées notamment durant les deux procès d'opinion qu'ils avaient fomentés contre ma personne.
Malgré leurs effets néfastes incontestables sur l'image de notre Ministère et le déroulement de notre carrière, ce genre de décisions ne doivent en aucun cas nous pousser à désespérer de notre institution en particulier et de notre pays en général.
Notre conscience et nos enfants nous le reprocheront et ne cesseront de nous interpeller au sujet de cette éventuelle défaillance.
"Tirer notre pays vers le haut et le pousser de l'avant" doit être notre seul crédo, le reste fait partie des risques du métier.
C'est pour cette raison que j'ai veillé à éviter toute exploitation de ma situation sur le plan des Droits de l'Homme.
Généralement dans les confrontations fratricides, le grand perdant est la famille.
Dans mon cas, grâce à la sagesse des uns et des autres, c'est le MAE qui est sorti relativement grandi et a gagné en crédibilité après avoir été exposé au discrédit à cause de la mascarade du 14 Juin 2012.
A deux reprises, à cause de leur zèle malsain, ces représentants de l'Administration ont commis des fautes graves et ont été désavoués par les instances de recours administratives saisies en violation flagrante des Lois de la République. Ils doivent assumer et supporter les conséquences de leurs abus, comme aurait assumé leur victime si elle avait été reconnue coupable de quoi que ce soit.
Sans aucun doute, ce constat de carence sera largement établi par l'instance de recours judiciaire que j'envisage de saisir pour obtenir une condamnation ferme, claire et nette des actes de ces représentants de l’Administration qui ont également gravement nui à l'image de notre Ministère.
Si j'interjetais appel contre la décision de la Commission de Recours, auprès de l'instance judiciaire compétente, ce serait donc dans le seul but que notre vénérable Institution soit totalement blanchie.
Par ailleurs, mon avocat et moi même, nous réservons le droit d'ester en Justice M.M. D et L, respectivement ancien Secrétaire Général et Directeur Général des Ressources au MAE, pour les propos diffamatoires et malveillants qu'ils ont tenus à mon encontre, et en mon absence pour le premier, devant de nombreux collègues.
Enfin, pour éviter toute surprise désagréable, comme j'en ai eu moi même hélas, je recommande ardemment aux collègues, tous grades et corps confondus, de demander régulièrement à consulter leurs dossiers administratifs afin de voir ce qui s'y trouve ou ce qui y est écrit.
Personne ne peut leur refuser ce droit car la Loi les autorise à le faire et impose à l'Administration d'accéder à leur demande.
En cas de résistance, sous quelque forme que ce soit, ils pourront solliciter l'aide de leurs Commissions Paritaires ou du Syndicat Autonome des Personnels des Affaires Etrangères.
Rabah TOUBAL
P. S.
1° Je saisis cette opportunité pour présenter mes plus vives excuses à notre ami Farid Bouloudina, membre de la commission paritaire pour les CAE, qui a été en fait le seul à s'opposer fermement à la sanction inique préconisée par le conseil de discipline, le 14 Juin 2012 et donc à refuser de manger ou de faire manger à sa famille "le pain maudit".
L'avenir immédiat lui a donc donné amplement raison.
2° Je voudrais aussi vous demander de bien vouloir avoir une pensée pour tous les collègues, quels que soient leurs corps, grades ou fonctions, qui ont été victimes de l'injustice au MAE depuis 1962 et qui ont subi dans le silence et l'impuissance des abus et des dénis de droit divers, qui les avaient détruits, ainsi que leurs familles pour certains d'entre eux.
Publié le 20/06/2012 à 07:02 par nonalelectiondelahonte
Chers collègues,
Je voudrais tout d'abord vous remercier infiniment pour votre soutien et la confiance que vous avez tenu à exprimer à votre Syndicat en participant fortement aux élections du 13 juin 2012 et en votant massivement pour ma modeste candidature.
Vous avez effectué ce choix libre et souverain parce que sous saviez sans doute que, malgré les tentatives ignobles de certains de me dénigrer, je suis propre et honnête car je n'ai pas volé de deniers ni de biens publics, ni privés d'ailleurs.
Mon seul tort était certainement d'avoir eu le courage d'exprimer, conformément à la Constitution de notre pays, des opinions, des convictions personnelles, en tant que citoyen jaloux et préoccupé par l'avenir de notre pays, qui n'offre aucune visibilité sur les plans politique, diplomatique, économique et social et qui subit une gouvernance problématique, qui met en péril l'avenir de notre pays et celui de nos enfants.
Comme l'a dit mon avocate à M. le DGR, qui présidait le conseil de discipline, si une personne quelconque, quelle que soit sa position, s'était sentie diffamée par mon article, il est de son droit absolu de m'ester en Justice et non pas de transformer la commission paritaire, qui est un simple mécanisme de suivi des carrières des fonctionnaires, dont la seule vocation est de se prononcer sur les actes accomplis par le fonctionnaire es-qualité, dans le cadre des dossiers qu'il gère es-qualité et sur son lieu de travail, en instrument de répression.
Malheureusement la rancune et la haine rendent aveugles et font commette à ceux qu'elles guident les pires erreurs.
Ceux qui cherchent à faire taire le citoyen en s'attaquent au fonctionnaire se trompent lourdement d'époque et de pays.
Je le dis devant vous tous et toutes : je n'en veux pas à nos collègues Messieurs Saidani et Bouloudina , qui représentaient les fonctionnaires au conseil de discipline ni d'ailleurs à ceux qui représentaient l'Administration, messieurs Latroch et Lesbat, d'avoir approuvé un verdict visiblement concocté ailleurs car ils ont eu peur pour le pain de leurs enfants et leur carrière.
Des magistrats, qui jouissent de l'immunité, ont eu, en 2005, selon l'un d'eux, peur de perdre le bifteck de leurs enfants et ont pratiqué la fameuse Justice de nuit pour chasser Benflis du Secrétariat Général du FLN, au profit de M. Belkhadem.
Mais je déplore vivement l'hystérie et la bassesse des arguments avancés par M. Lébdioui, qui était excité, nerveux, agressif et acharné contre moi et mon avocate, Me Benchalal, pour défendre l'indéfendable et justifier l'injustifiable, c'est à dire le scandale, la mascarade, le simulacre de procès d'opinion du 14 juin 2012, qui va ternir considérablement la réputation et l'image de notre ministère.
Il aurait pu tout simplement se contenter d'annoncer le verdict infâme qui lui a été dicté sans verser dans le zèle et la surenchère.
Tout ce qui est excessif devient insignifiant et ridicule.
Ce que je vous dis là, je l'ai dit à M. Lebdioui devant nos collègues et mon avocate, qui était révulsée par sa méchanceté et sa hargne gratuites.
En jouant au bourourou, il voulait peut être nous effrayer.
Yakhalaak elli ma taarfouch, amma elli taaraf khraibou hououa elli ihabat rassou ki ichoufek. Limane takra zabourek ya Daoued.
Des collègues, plus royalistes que le roi, m'ont dit : "pourquoi tu as écrit dans ton article que les tab djenanehoum ont échoué".
Je leur ai répondu que je n'ai fait que reprendre leurs propres déclarations dans lesquelles ils ont eu l’honnêteté de reconnaitre, à plusieurs reprises, qu'ils ont échoué.
Qu'Allah nous garde des valets, quant aux maitres nous nous en chargeons.
Je leur ai dit, si vous considérez que les millions de chômeurs, harragas, immolés, pendus, délinquants, victimes de l'illettrisme, de la drogue et de la corruption, qui minent la société algérienne, en général et notre jeunesse en particulier, constituent des motifs de fierté, je serais alors prêt à présenter mes excuses à tous ceux et celles qui se seraient sentis bafoués ou diffamés par mon article.
Convaincu que de la contradiction et de la critique constructives et désintéressées jaillit la lumière, je conçois mes contributions comme un apport positif à ceux à qui elles sont adressées.
Si leurs destinataires ont assez de lucidité et de hauteur de vue pour comprendre cela, ils pourraient en tirer profit de plusieurs manières, si par contre, ils sont intolérants, arrogants ou les otages de leurs entourages qui les influencent négativement pour défendre leurs intérêts étroits, ce sont leurs adversaires qui en profitent.
Enfin, pour terminer, je voudrais vous dire qu'en ces temps de dérives diverses, je suis fier d’être du bon coté de la barrière, c'est à dire à vos cotés et non pas membre d'une association de malfaiteurs et de malfaisants.
Ensemble, nous pouvons secouer les coeurs asséchés par la cupidité, les consciences enlisées dans leurs égos, pour ne pas dire mortes et réduire le champ de la bêtise qui s'est beaucoup agrandi dans notre pays, en général et au MAE, en particulier.
Convaincu que l'avenir n'appartient qu'à Dieu, je vous dis
"A la prochaine incha Allah".
Encore une fois merci beaucoup pour votre soutien fraternel.
Rabah TOUBAL
Publié le 13/05/2012 à 22:15 par nonalelectiondelahonte
Si, contrairement aux autres partis politiques algériens, toutes tendances confondues, qui ont dénoncé avec virulence la mascarade du 10 Mai 2012, l'Alliance pour une Algérie Verte, AAV, en a directement rendu responsable le Président Bouteflika, c'est que cette Alliance de trois partis islamistes, dont l'un a 4 Ministres au Gouvernement, devrait bien savoir de quoi elle parle même si ses accusations sont graves.
Nous apprenons ainsi que Bouteflika faisait du cinéma lorsqu'il disait, à Sétif, "tab djenane na " et il serait, beaucoup plus qu'Ouyahia, un fraudeur voire même un imposteur, capable de toutes les manipulations et notamment de recourir à la fraude massive pour maintenir son clan au pouvoir.
Il a d'ailleurs donné un large aperçu de ce talent lors des trois scrutins présidentiels de 1999, 2004 et 2009, remportés par lui avec des scores vertigineux, qui nous rappellent "l'irréel" score que le FLN a réalisé le 10 Mai 2012.
Les dirigeants de ces partis, qui appartiennent majoritairement à la mouvance islamiste, ont également annoncé qu'ils allaient appeler leurs troupes à occuper pacifiquement les rues et places des différents villages et villes algériens et ont lancé le défi au FLN, qui a officiellement obtenu 48% des plus de 9 millions de suffrages exprimés, d'en faire autant afin de prouver ses capacités de mobilisation des nombreux Algériens et Algériennes qui ont voté pour lui.
Ils sont aussi persuadés que "la farce" voire "la pièce de théâtre", dixit Abdallah Djaballah, du 10 Mai 2012 aura au moins servi de déclencheur au printemps algérien, avorté à plusieurs reprises et qu'ils ont juré de mener à son terme.
En tout état de cause, dès l'annonce des résultats des élections législatives du 10 Mai 2012, de nombreux observateurs avertis, algériens et étrangers avaient dit que c'était "la fraude de trop", qui rappelle les fraudes fatales qui ont été commises par Saddam Hussein, Benali, Moubarak et Ali Abdallah Saleh notamment, quelques mois avant leur chute ou leur fin tragique.
A trop mépriser un peuple ou vouloir abuser de sa patience, on finit par le pousser à la révolte durable et la mahzala du 10 Mai constituerait une faute grave si elle venait à être prouvée, ce dont la majorité des Algériens et des Algériennes ne doutent pratiquement plus.
Et pour cause, la couleuvre, certains diraient le boa était trop gros pour être avalé sans broncher !
Ceux qui ont lancé des imprécations graves comme :"les habitants du Sud algérien sont plus patriotes que ceux du Nord car ils ont ont été plus nombreux à voter" ou triomphalistes telles :"plébiscite de Bouteflika" ou "victoire écrasante du FLN" ignorent certainement que ce genre de "victoire", non seulement aux relents partisans mais surtout claniques, résonne comme une défaite collective.
En effet, en ces temps de mondialisation impitoyable pour les nations qui souffrent d'une faible cohésion ou déchirées entre les intérêts de clans qui les minent, seules les nations rassemblées autour de valeurs communes solides et derrière des dirigeants représentatifs, pourront réaliser des progrès qui consolideront leurs assises.
La question qui se pose donc aujourd'hui est la suivante :
Bouteflika a-t-il de lui même commis la faute de trop ou bien, profitant de son mauvais état de santé, certains l'avaient influencé et poussé à la commettre afin de le faire partir par la petite porte, qui conviendrait mieux à ses petites dimensions de chef de clan, imposé au peuple algérien depuis 1999, par la force et la fraude massive?
Rabah TOUBAL
Publié le 12/05/2012 à 07:16 par nonalelectiondelahonte
A mon avis les observateurs algériens et étrangers de la vie politique, économique et sociale algérienne qui avaient dit que ces élections législatives préparent la présidentielle, qui aura lieu en Avril 2014 ou avant, ont vu juste.
Le scénario du gouvernement est d'une simplicité d'esprit étonnante : ne pouvant plus désigner son frère Said à sa place, comme il songeait à le faire à un moment donné, avant d'abandonner cette idée farfelue à la fin de 2010, en raison du printemps arabe, ni désigner Bensalah, qui n'a acquis la nationalité algérienne que dans les années 1970, Bouteflika, dont le pouvoir repose sur le triptyque : népotisme, régionalisme et corruption généralisée, s'est finalement rabattu sur un de ses fidèles serviteurs, en l'occurrence Belkhadem.
Malheureusement Belkhadem était empêtré dans le marécage qu'est devenu le FLN,dont il est le Secrétaire Général contesté et d'où les redresseurs, menés par Goudjil et Haichour, pro-Benflis voulaient le chasser avant les élections législatives du 10 mai 2012.
L'intervention en sa faveur de Bouteflika, qui est le président d'honneur du FLN, lui a permis de desserrer l'étau qui l'étouffait et de tout faire pour gagner, avec l'aide active de ses alliés du clan présidentiel, ces élections afin de pouvoir se débarrasser de ses adversaires et de préparer dans les meilleures conditions possibles, peut être comme Premier Ministre ou Vice Président de la République,la prochaine présidentielle, qui pourrait intervenir à tout moment à cause de l'état de santé de Bouteflika.
Ce scénario gros de tous les périls ne pourrait fonctionner que si les partis politiques, RND et MSP inclus, laminés par ces élections que plusieurs d'entre eux qualifient de frauduleuses et la société civile, qui a massivement boudé ces élections, s'abstiennent de réagir à ce qui a tout l'air d'une mascarade électorale grossière, dont nous allons connaitre tous les tenants et les aboutissants dès que les langues commenceront à se délier.
Cela nous rappelle la tristement célèbre élection présidentielle du 09 Avril 2009, "gagnée" par Bouteflika avec un score stalinien et qui n'a apporté à notre pays qu'échec sur échec et camouflet sur camouflet sur les plans social et diplomatique.
Même si, à titre personnel, je me réjouis de la défaite cuisante des islamistes, qui reçoivent ouvertement le soutien de Qatar, de la Turquie, d'Iran, de l'Arabie Saoudite, et de certains pays occidentaux et de leurs confrères du Maroc, de la Tunisie, d'Egypte et de Libye où ils viennent d'accéder au pouvoir, j'aurais souhaité que la victoire du FLN soit plus vraisemblable, pour ne pas avoir, une fois encore, sur le dos la communauté internationale et la grande majorité de la société algérienne, qui s'était abstenue de voter à ces élections ou dont les suffrages exprimés auraient été détournés au profit du FLN ou du RND,qui sont, sans aucun doute toujours impopulaires chez l'écrasante majorité des jeunes Algériens et des Algériennes, qui constituent plus de 70% de la population totale de notre pays, largement déçus par leur gouvernance chaotique de l'Algérie depuis 1962 et dont les aspirations profondes à un changement et une alternance générationnelle pacifiques ont été contrariées.
Ceux qui ont effectué ce choix et fait prendre à notre pays ce virage périlleux, qui pourrait vite s'avérer désastreux, dans le seul but de disposer d'une majorité suffisante à l'APN afin de faire passer la réforme constitutionnelle tant promise et d'autres textes législatifs pour consolider la dérive dictatoriale constatée depuis 1999, auront privilégié leurs intérêts personnels contre ceux de la nation, aujourd'hui plus que jamais menacée d'instabilité voire d'éclatement tant le peuple algérien est connu pour son rejet viscéral de toute forme de mépris et d'injustice de la part de dirigeants algériens, qui gagneraient à être moins arrogants et plus discrets dans leurs frasques provocatrices en ces temps de révoltes en chaine.
Pourrait-on mettre ce jeu dangereux et le faux pas qui en a découlé uniquement sur le compte de la panique ?
En tous les cas, n'en déplaise à M. Daho Ould Kablia, nos partenaires étrangers vont certainement exploiter l'un et l'autre pour continuer à arracher des concessions politiques, diplomatiques et économiques aux dirigeants autoproclamés, cupides et obstinés de notre pays, qui pratiquent une fuite en avant suicidaire.
Ils sont décidément coriaces, nos vétérans !
Rabah TOUBAL
Publié le 18/04/2012 à 14:25 par nonalelectiondelahonte
Commentaire de Mohamed, paru dans le blog http://diplomatiealgerienne.centerblog.net, le 18 Avril 2012 :
M. Toubal, je voudrais vous poser une question indiscréte, pouvez vous nous dire pourquoi vous avez un grand retard dans votre carrière par rapport à vos collègues ?
Réponse :
Franchement, je ne pourrais ni expliquer ni justifier ce retard considérable de manière convaincante.
Il est surement du à un concours de circonstances négatives, indépendantes de ma volonté.
A l'exclusion de toutes considérations subjectives qui pourraient interférer aussi bien positivement que négativement dans la Carrière de chacun de nous tous, je n'ai peut être pas eu la chance de rencontrer un responsable qui aurait pris sur lui de proposer et de défendre ma candidature, je veux dire de la défendre suffisamment et la faire passer malgré les réticences tacitement ou explicitement exprimées de ceux, qui par jalousie, rancune ou lâcheté ou les trois à la fois, s'étaient opposés à ma candidature malgré les aspects positifs qu'elle présentait.
En tous les cas, convaincu qu'une promotion se mérite et ne se demande pas, je n'ai jamais eu l'idée de postuler pour une quelconque promotion.
Pour vous rassurer, cher Mohamed, en 1990, j'étais Chef du Bureau Chine/Corées à la Direction Asie Amérique Latine ( DAAL ).
Le Directeur m'avait annoncé de lui même qu'il allait me proposer pour une sous-direction, qui venait d'être créée par le pléthorique organigramme de Sid Ahmed Ghozali. Promesse non tenue.
En 1999, j'étais Chef de Bureau Accord d'Association à la Direction Générale Europe. En recevant les collègues promus sous-directeurs, le Secrétaire Général de l'époque leur avait dit :"dites à X, Y et Z, dont moi même que nous ne les avons pas oubliés, leur tour viendra bientôt". Ce tour n'est jamais venu.
En 2010, sur la base du travail que j'ai fourni durant mon séjour à Londres, j'étais proposé par l'ambassadeur et trois Directeurs Généraux pour une promotion.
Le Secrétaire Général, qui avait demandé aux DG de lui faire des propositions, avait finalement rejeté leurs propositions en leur imposant d'autres collègues, dont les profils n'étaient pas toujours les meilleurs.
Une nouvelle fois, le "bébé", qui était entretemps devenu "papy" a été jeté avec l'eau du bain.
Par ailleurs, si cela pouvait vous aider en quoi que ce soit, je voudrais vous faire part, sans insinuer quoi que ce soit, du constat suivant : la quasi-totalité des responsables avec qui j'ai travaillé, à la Centrale et en postes, depuis mon arrivée au MAE, en septembre en 1979, ont un nom patronymique qui se termine par "i".
Ceci dit, telle qu'elle a évolué ma Carrière ne m'a nullement empêché de bien dormir ou de mener une vie équilibrée et saine où l'éducation de mes enfants, la culture, le sport et la musique avaient la part du lion.
Comme l'argent, à elle seule et aussi brillante soit-elle, la Carrière n'apporte pas le bonheur.
Il faut de tout pour bien vivre sa vie, c'est le seul conseil que je me permettrais de vous donner, si tu es comme je l'imagine, un jeune ou une jeune collègue.
Ma philosophie de la vie est la suivante : convaincu que rien ne vaut la vie même si la vie ne vaut rien en définitive, je prends toujours les situations que je vis avec la plus grande dérision.
Contrairement à l'esprit de sinistrose,dont, selon une récente étude, la majorité de nos compatriotes souffrirait, cette méthode "so british" me permet de garder, en toutes circonstances, le moral haut et c'est l'essentiel.
Je n'ai jamais demandé pourquoi ma candidature n'avait pas été retenue pour une promotion, tout simplement parce, en tant que croyant, je suis convaincu que si ces promotions étaient bonnes pour moi, elles se seraient réalisées.
Aurais-je pu avoir la liberté d'écrire comme je le fais depuis 1993, année de parution de mes premiers articles au quotidien "Alger Républicain" et dans le supplément diplomatique d'"El Moudjahid" et tenir des blogs aussi libres depuis 2005, si l'une de ces promesses et propositions de promotion avait abouti ? Certainement non.
Croyez moi, la liberté d'expression vaut toutes les promotions du monde et la facilité d'écrire est un don du ciel, dont il ne faut pas se priver et surtout priver les autres.
Bonne chance !
Rabah TOUBAL
Publié le 28/03/2012 à 19:36 par nonalelectiondelahonte
Mon intervention devant l'Assemblée Générale, tenue au MAE, le 28 Mars 2012
1o Remerciements :
Je voudrais vous remercier tous et toutes pour le soutien et la solidarité actifs que vous apportez à un collègue victime, comme de nombreux autres, de l'injustice, qui mine notre Ministère.
Je voudrais aussi remercier le Syndicat, Son Secrétaire Général, M Yousfi et l'ensemble du Bureau et de son Conseil, pour la position ferme, spontanée et honorable qu'il a prise face à cette injustice et aux autres abus, dont il a établi la liste exhaustive et qu'il s'attelle à régler conjointement avec nos collègues de l'Administration.
Je voudrais, enfin, signaler et souligner le soutien franc et massif du Collectif des Sous Directeurs, dont la juste cause, encore une autre, mérite d'être soutenue autant que celle de nos collègues femmes, dont les marques de sympathie et les remerciements sincères pour l'article "Tant qu'il y aura des femmes", que je viens de leur consacrer, à l'occasion du 8 Mars et qui a été publié dans le Soir d'Algérie du 26 Mars 2012, m'ont réellement touché.
Comme dit la chanson " Femmes je vous salue !"
2o Obligation de réserve vs liberté d'expression
Comme vous le savez , sans doute, en publiant mon article sur la diplomatie algérienne, j'ai voulu, en toute bonne foi, et je l'ai dit clairement dans la conclusion de cet article, que ma modeste contribution constitue un état des lieux objectif, une sorte d'auto-critique qui servirait à une nécessaire et urgente évaluation approfondie de notre appareil diplomatique, dans la perspective de son adaptation et de son redéploiement, en ces temps où notre sous-région en particulier et le monde en général évoluent à un rythme rapide.
En anticipant quelque peu sur les évènements, cela nous évitera ainsi de dire, dans quelques mois ou années, "on a été distraits, on n'a pas été assez vigilants pour pouvoir voir venir les problèmes".
Le savant Albert Einstein a dit :
"Deux choses sont infinies: l'univers et la bêtise humaine; en ce qui concerne l'univers, je n'en ai pas acquis la certitude absolue."
Ou el hadith kyass.
La bêtise et les vieux et mauvais réflexes de certains, sans doute gênés par le constat établi dans mon article, les ont poussés à dramatiser les choses et à vouloir en faire une question de non respect de la disposition statutaire d'obligation de réserve, qu'ils ont voulu contre toute logique placer au dessus du principe constitutionnel de la liberté d'expression.
L'amalgame qu'ils ont fait est grave et dangereux.
Ignorant la hiérarchie des normes ils opposent au principe constitutionnel de la liberté d'expression une disposition statutaire.
Dans son acception primitive ou large, l'obligation de réserve constitue un reliquat archaïque de l'ère du parti unique et de l'unité de pensée et d'action qu'il impose.
Dans les pays, qui ont par contre opté, comme le notre, pour le multipartisme et l'Etat de droit, régi par les valeurs démocratiques, dont la liberté d'expression et d'opinion est une des composantes essentielles, la notion d'obligation de réserve est réduite à sa plus simple expression.
Elle s'applique surtout à la catégorie de responsables détenteurs de secrets d'Etat ou d'information sensibles, protégées, dont la révélation est susceptible de nuire à la sécurité et à l'ordre publics.
Pour tout le reste, la liberté d'expression ainsi que le droit à l'information sont garantis, à condition qu'ils soient utilisés dans le cadre de la loi régissant la protection de l'intégrité physique ou morale des personnes contre la diffamation et autres délits de la même nature.
Si une personne physique, citoyen, fonctionnaire ou non ou une personne morale publique ou privée se sent diffamée, elle saisit la Justice pour faire valoir ses droits et demander éventuellement réparation.
En quoi donc mon article est-il attentatoire à la sécurité de l'Etat algérien ou serait-il diffamatoire envers quiconque?
Bien au contraire, en plus du Syndicat, qui l'a adopté dans son entièreté, tous les collègues l'ont trouvé positif, constructif et équilibré.
Quels secrets ai-je révélé en décrivant le climat délétère et la situation qui règnent au MAE et que tous les fonctionnaires connaissent et déplorent ?
La hrira du MAE est un secret de polichinelle, que la presse nationale a signalée , dans de nombreux articles et reportages.
Je suis vraiment triste et inquiet pour les nombreux abus et dérives dangereuses qui ont eu lieu au MAE, ces dernières années en matière de gestion des ressources humaines, que le Syndicat a signalés dans ses différents comptes rendus.
En plus de ce que j'ai dit dans mon article, j'exprime ma compassion et réitère ma solidarité entières aux nombreux collègues qui ont été victimes de cette gestion.
Franchement, vous êtes contents du climat malsain qui prévaut au MAE à un moment où, comme l'a dit le syndicat, la vigilance et la mobilisation des fonctionnaires est impérative en raison des défis majeurs qui se posent avec acuité à notre pays ?
Une Administration, qui n'arrive pas à satisfaire les droits réglementaires des fonctionnaires, qui le méritent, dont celui à la promotion et recourt excessivement à la règle de la dérogation pour favoriser les uns aux dépens des autres, ne peut pas décemment exiger de ces fonctionnaires lésés et brimés de remplir correctement et convenablement leurs diverses obligations statutaires.
Une telle conception de la gestion des ressources engendre inévitablement la démoralisation, l'absentéisme et le laisser aller chez les fonctionnaires les plus motivés et entraine la baisse de leur rendement et de leur efficacité au travail.
Vous êtes d'accord avec le gâchis constaté dans la gestion des ressources du MAE ?
Vous savez, dans le cadre de la bonne gouvernance de notre pays, les fonctionnaires du MAE ont le droit constitutionnel de demander des comptes à ceux et celles qui ont mal géré leurs carrières et mis le MAE dans cette situation difficile.
El kharidjiya mahich dar aammi Moh Elli yadji ikhalat'ha ou irrouh.
El Mouwadhifoune youridoune El Mouhassaba.
Oui ou Non ?
Je vous remercie pour votre aimable attention.
Rabah TOUBAL
PS : les travaux de l'Assemblée Générale ont été perturbés par les interventions intempestives de provocateurs, dont le but était visiblement de semer la pagaille, qui ne profite certainement pas au Syndicat, qui a été obligé à lever la séance sans prendre de décision sur les points inscrits à son ordre du jour.
Publié le 08/03/2012 à 19:17 par nonalelectiondelahonte
Cette contribution à une réflexion urgente sur l'état actuel de la Diplomatie algérienne m'a été inspirée par les différentes interventions, qui ont eu lieu lors de l'Assemblée Générale Extraordinaire tenue le 21 Décembre 2011 par le Syndicat Autonome des Personnels des Affaires Etrangères, les différents compte rendus établis par le Bureau de ce dernier à la suite des rencontres qu'il a eues respectivement avec M. le Ministre des Affaires Etrangères, le Secrétaire Général et le Directeur Général des Ressources du MAE, ainsi que par l'appel émouvant que plusieurs collègues femmes cadres au MAE ont lancé aujourd'hui dans le quotidien national "El Watan", pour une parité avec leurs collègues hommes concernant la répartition des postes de responsabilité, à la Centrale et à l'Extérieur.
Je soutiens sans réserve cette revendication légitime même si de nombreux collègues hommes l'ont jugée trop "sexiste".
Mais avant cela, je suis sûr que de nombreux internautes, qu'ils soient collègues ou non du MAE, vont se joindre à moi pour féliciter et encourager ensemble notre Syndicat pour l'excellent travail qu'il a accompli en quelques mois malgré les difficultés et contraintes, que son Secrétaire Général, M.Kamel Yousfi, a souvent évoquées.
Pour cela, ils méritent notre entière confiance et nous leur disons :" YAATIKOUM ESSAHA, continuez dans cette voie, nous sommes à vos côtés" !
La démarche qu'ils ont choisie est bonne car seul le dialogue et la négociation clairs, la fermeté dans la négociation et la loyauté vis à vis des fonctionnaires, qui les ont mandatés, pourront leur permettre d'aboutir à des résultats tangibles.
J'ai personnellement identifié deux axes principaux pour bien mener cette négociation:
1° L'évolution de la carrière des collègues du Corps Commun et les voies et moyens de l'améliorer conformément à leurs souhaits.
2° Les problèmes inhérents à la mise en oeuvre du statut régissant la Carrière des Diplomates à la Centrale et à l'Extérieur.
Concernant le 1er point, M. le Secrétaire Général du Syndicat a énuméré les nombreuses démarches qui ont été entreprises auprès de l'Administration ( DGR, SG et Ministre ) et nous a exposé les résultats obtenus sous forme de promesses ou d'engagements de l'Administration, qui n'ont pas encore été tenus.
Globalement, le Syndicat a pris en charge toutes les questions soulevées par nos collègues du Corps commun, dont nous comprenons l'impatience et l'inquiétude légitimes.
A mon avis, l'objectif majeur reste l'adoption d'un nouveau Décret, c'est l'idéal, sinon la promulgation, dans les meilleurs délais possibles, de plusieurs arrêtés d'application pour faire bénéficier nos collègues du Corps Commun de certaines dispositions du décret 91/335, en vigueur.
S'agissant des Diplomates, M. le Secrétaire Général du Syndicat a souligné que l'Administration ( DGR, SG et Ministre ) a été saisie au sujet des multiples lacunes relevées dans la gestion de leur Carrière.
Ces lacunes sont essentiellement dues à une interprétation erronée ou tendancieuse des dispositions du Statut du Corps Diplomatique et à des abus inhérents à la nature bureaucratique des relations, pour ne pas dire le dialogue de sourds, que l'Administration entretient avec les Fonctionnaires.
Ceci est aussi valable pour les personnels du Corps Commun.
Même nos jeunes collègues, à qui nous souhaitons la bienvenue au Ministère des Affaires Etrangères et le plein succès dans leur Carrière, savent qu'un climat de travail sain et une gestion juste et intelligente des ressources humaines et structurelles du Ministère contribueront à améliorer considérablement les conditions matérielles et psychologiques de travail ainsi que le rendement des fonctionnaires et amélioreront la qualité de notre Diplomatie en réduisant au maximum les risques d'erreur et les incohérences qui pourraient en découler.
Nul n'a le droit de compromettre l'avenir de notre Diplomatie par une gestion irrationnelle de ses ressources.
Je suis personnellement convaincu qu'avec la bonne volonté et une mise en œuvre objective des textes réglementaires , relatifs au MAE, existants actuellement, tous les fonctionnaires pourront bénéficier des possibilités de promotion offertes par notre Statut et par l'Organigramme du MAE, à la Centrale et à l'Extérieur.
Malheureusement, ce sont souvent les interprétations abusives qu'en font certains , qui sont pourtant chargés de par leurs fonctions, de veiller à la bonne et juste application de ces textes, qui engendrent des inquiétudes, des doutes ou des réserves fondées chez les fonctionnaires et contribuent à tendre, voire même à détériorer le climat de travail au MAE, avec toutes les conséquences néfastes de cette situation sur notre Diplomatie.
Parmi ces aberrations et à cause de l'absence d'un programme prévisionnel pluri-annuel de gestion des ressources humaines, certains fonctionnaires doivent attendre longtemps avant que des postes de responsabilité soient libérés, pour être proposés à ces postes et les occuper.
Pour d'autres collègues, par contre, ce sont les postes qui attendent qu'ils soient libres pour les occuper.
Je comprends la frustration et la tristesse, voire même le démobilisation que ce genre de déceptions et d'injustices provoquent chez les fonctionnaires qui les ressentent ou en sont victimes.
En réalité, ces situations ne sont pas le produit du hasard car elles ont été créées par des "responsables", qui n'ont pas, par incompétence ou par omission, le résultat est le même, rempli convenablement leurs obligations professionnelles, pour lesquelles ils sont pourtant bien payés.
Quand un responsable n'a pas le sens du ridicule, il agit comme bon lui semble et abuse forcément de sa responsabilité.
C'est naturellement le rôle du Syndicat et des commissions paritaires de dénoncer et de condamner ces abus de pouvoir, ces dénis de justice et ces dérives bureaucratiques qui transforment des droits en faveurs, accordées à tort et à travers sur des critères subjectifs.
Je crois que ces structures légales constituent d'excellents garde-fous pour parer aux lacunes des "responsables" défaillants, qui se sont contentés de servir leur entourage et de partir en poste, comme la plupart de ceux qui les ont précédés à ces fonctions, en laissant derrière eux un bilan souvent désastreux à cause de leur arbitraire.
Etre responsable, c'est aussi et surtout être comptable des décisions prises, dans l'exercice de ses fonctions, bonnes ou mauvaises et quelles que soient ces fonctions.
Selon les derniers compte rendus du Syndicat, ces décisions sont plutôt mauvaises que bonnes.
Comme ces responsables avaient dit au Syndicat que les promesses de leurs prédécesseurs ne les engageaient pas, ceux qui vont les remplacer diront la même chose de leurs promesses non tenues.
Ce comportement n'est pas du tout professionnel car il viole le principe de la permanence de l'Etat et son corollaire relatif à la continuité de l'Administration ou du Service Public.
Mais, après eux le déluge ! La facture de leurs dégâts considérables, ce sont le pays et les fonctionnaires du MAE qui la payeront.
Justement, nous refusons de la payer.
Pour paraphraser nos amis les écolos, nous dirons que les magouilleurs, qui ont contrarié, entravé ou saboté la carrière de nombreux Diplomates, doivent être les payeurs !
Je comprends parfaitement la tristesse et la colère de la majorité des Diplomates qui constatent impuissants que malgré les ressources importantes, dont ses dirigeants disposent aujourd'hui, notre Diplomatie reste encore timorée et se porte pâle dans les principaux fora régionaux et internationaux.
C'est vraiment dommage car des occasions comme celle du printemps arabe par exemple, se présentent une fois dans le siècle. Quel gâchis de ne pas avoir pu en tirer profit, comme l'ont fait certains pays, qui en ont profité pour mettre à jour et refonder leur Diplomatie !
Je crois qu'il est temps d'insuffler une bonne dose de vigueur et de rigueur à notre appareil diplomatique frappé de rachitisme et de désordres structurels et de donner de la couleur et de la hauteur d'esprit à notre Diplomatie, qui est prise dans le tourbillon des évènements nationaux, régionaux et internationaux, auxquels elle se contente hélas de réagir passivement ou timidement à cause d'une imagination stérile ou bridée par des calculs étroits, qui obèrent considérablement ses capacités opérationnelles et son potentiel d'initiative et d'anticipation.
A cause de cette inertie, l'Algérie, dont 70% de la population est âgée de moins de 30 ans, est aujourd'hui perçue comme la Veuve Bettencourt, l'héritière de l'empire de produits de beauté l'OREAL, que nos collègues femmes connaissent bien.
Ses voisins en crise, qui convoitent ses bijoux, lui font la cour et font la queue pour venir lui rendre visite et la flatter dans l'espoir de profiter d'une partie de sa fortune , qu'elle entasse dans des coffres-forts à l'étranger et qui suscitent des querelles au sein de sa propre famille.
C'est en quelque sorte la version moderne de la fable de Lafontaine "Le corbeau et le renard".
Par notre action complaisante ou par notre silence intéressé sur les abus et lacunes des uns et des autres, nous sommes tous, plus ou moins responsables de l'état peu reluisant de notre Diplomatie.
Par ailleurs, sur le plan interne, de négligences en concessions unilatérales, le Ministère des Affaires Etrangères a perdu des pans entiers de ses prérogatives de souveraineté au profit de certains départements ministériels techniques.
Pour illustrer cette régression, je citerai un exemple parmi tant d'autres, celui de la formation à l'étranger, qui concerne tous les Diplomates jeunes et moins jeunes et qui a pratiquement été abandonnée au Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
C'est, je crois le défunt M'hamed Yazid, ancien Ministre de l'information du GPRA ( Gouvernement Provisoire de la République Algérienne, pour ceux qui l'aurait oublié ), brillant Diplomate et grand Communicateur, qui a dit, au début des années 1970, au sujet des pays arabes, qu'ils avaient "une Diplomatie des garagouz, qui brille par son silence et son inertie. Quand elle parle, elle bégaie et quand elle bouge, elle titube".
Depuis cette date, la plupart des monarchies arabes ont adapté leur Diplomatie aux nouvelles réalités et nécessités de la scène internationale, tandis que les républiques monarchiques arabes continuent à balloter entre principes désuets et intérêts personnels de leurs dirigeants cupides et obstinés.
Pour terminer, je voudrais rappeler, comme le Syndicat l'a déjà fait, que l'option de la grève générale reste ouverte et que la plaisanterie du Secrétaire Général partant du MAE de "faire remplacer les grévistes du MAE par des ouvriers Chinois" était incongrue.
Car, pour rester dans l'humour jaune, nous savons tous que c'est plutôt au niveau de la conception, c'est à dire du sommet et non pas à celui de l'exécution, la base, que notre Diplomatie a le plus besoin de la sagesse et de la compétence chinoises pour prendre les bonnes décisions au bon moment et ne pas se contenter de réagir souvent tardivement aux évènements .
Vouloir, c'est pouvoir dit un vieux proverbe.
Et, je suis sûr que nous voulons tous que notre Diplomatie sorte de l'impasse où elle végète actuellement et que, si elle n'était pas assainie d'urgence, l'ambiance lourde qui règne au MAE, pourrait l'aggraver davantage.
Je vous remercie de votre aimable attention.
RabahTOUBAL
P. S : Cet article se trouve également dans les autres blogs de M. Rabah TOUBAL :
·http://diplomatiealgerienne.centerblog.net
·http://contreleclandoujda.centerblog.net
.http://cestleclandoujdaquimatuer.centerblog.net
·http://sauverbouchama.centerblog.net
·http://amnistie.centerblog.net
·http://nonalelectiondelahonte.centerblog.net
·http://denosancetres.centerblog.net
·http://perspectivesalgeriennes.centerblog.net
·http://algeriepolitiqueetsociale.centerblog.net
·http://ombresetlumieresalgeriennes.centerblog.net
·http://mostfaetlindachergui.centerblog.net
.http://decoeuracoeur.centerblog.net
L'accès à ces blogs peut se faire directement en tapant sur Google : www.algerie.info.com , puis Blogs algériens.
Sinon, taper sur Google : http://www.3proxy.de/ et entrer le nom du blog à consulter, par exemple diplomatiealgerienne.centerblog.net et cliquer sur browse.
Publié le 09/06/2010 à 13:34 par nonalelectiondelahonte
Sommé par la Direction de l’ANP de se débarrasser des hommes influents de son clan, directement impliqués dans des scandales de corruption, comme Khelil et Temmar, pour l’instant, ou ayant effectué des déclarations graves et irresponsables, comme celles de Zerhouni, le pyromane récidiviste, sur l’assassinat de Ali Tounsi et accusé, à juste titre, d’immobilisme et d’impotence, Bouteflika a voulu doubler l’ANP en s’agitant, quelques jours avant le remaniement ministeriel forcé, pour annoncer son problèmatique plan de 286 milliards de dollars US.
Analysé par les experts étrangers et nationaux, le Professeur Abdelmadjid BOUZIDI notamment, ce plan chimèrique ne sera finalement que de moins de 100 milliards de dollars, le reste ne constituera que la reprogrammation des projets qui n’ont pas été achevés durant les deux plans précédents, 1999-2004 et 2005-2009.
Le but de Bouteflika, qui ne vole décidément pas haut, comme l’a montré la grave humiliation que Nicolas Sarkozy lui a infligée au dernier sommet France-Afrique tenu il y a quelques jours à Nice, était d’acheter l’appui des partenaires étrangers et de traficants nationaux manipulés par son frère Said.
Le chantage grossier n’a pas marché et, en acceptant de retirer à ses hommes de main leurs postes stratègiques, Bouteflika confirme que lui et sa famille sont également directement imlpliqués dans ces affaires de corruption qui font les unes de nos journaux depuis des mois.
En sacrifiant ses complices, Bouteflika voulait sauver sa tête et celles de ses frères mais le couperet est aujourd’hui sur leurs têtes et il tombera le moment venu.
Le plus tôt sera le mieux pour laver les affronts successifs subis par le pays à cause de ce clan de mercenaires, sans foi ni loi.
Vivement « l’après-Bouteflika », comme l’a dit le Professeur Rachid Tlemçani, dans un entretien qu’il a accordé récemment à El Watan, dans lequel il démontre clairement que le clan présidentiel vient de subir un véritable cataclysme avec l’éviction brutale de trois de ses barons : Zerhouni, Khelil et Temmar, pour les raisons évoquées précédemment.
Ceux qui restent du clan de Tlemcen, comme Medelci, Belaiz, Louh, Messahel, Guendil etc…, ne valent pas à eux tous, l’un de ces trois barons.
Le moment venu, c’est à dire bientôt, il seront remerciés et retourneront à l’anonymat d’où ils n’auraient jamais dû sortir en raison de leurs insuffisances professionnelles criardes.
Avec le départ forcé de ces trois barons aussi vieux que leur maître commun, Bouteflika vient de perdre trois pieds du fauteuil présidentiel vermoulu sur lequel il s’est fait visser en 1999.
Plus égocentrique tu meurs !
Apparemment, seul lui, le président le plus impopulaire que l’Algérie n’ait jamais eu depuis 1962, ignore qu’il est cuit et fini et que s’il avait un brin de dignité et d’honneur, il devrait rentrer chez lui pour éviter une crise inutile au pays.
Le spectacle de mauvais goût auquel il s’est livré lors du 25ième Sommet France-Afrique qui vient de se tenir à Nice, France, montre, s’il en est besoin, que cet homme sénile et débile ne sait plus ce qu’il fait.
Le summum de l’improvisation et de la bêtise a été atteint lorsqu’il est allé se jeter dans les bras de son frère Moubarek après tout le mal que l’Egypte a fait à notre pays pour une banale rencontre de football.
Chers frères et soeurs, à un moment aussi crucial de son histoire, l’Algérie ne peut plus se permettre de laisser son sort entre les mains tremblotantes d’un aventurier, paranoïaque et malade, qui a eu le temps ( 11 ans ) de nous montrer toute l’étendue de sa misère morale, de son incompétence et de ses limites structurelles.
Vive l’Algérie !
Vive la République !
Vive le peuple algérien uni et solidaire !